Bonjour Julie,
Dieu à dit aux humains de croître et de se multiplier, cela fait partie du mandat créationnel des hommes hommes aussi bien que femmes. Dieu a aussi décidé que seule la femme peut enfanter, tandis que l’homme est (habituellement) plus fort physiquement, lui permettant d’épauler sa femme.
On voit donc dans l’ordre créationnel que les hommes et les femmes ont la même mission, qu’ils doivent collaborer pour accomplir cette mission, mais qu’ils ne peuvent pas remplir exactement le même rôle pour y parvenir.
J’en viens à l’éducation supérieure. Les hommes ont comme responsabilité de pourvoir économiquement à une famille existante ou éventuelle. C’est pourquoi ils doivent faire les études (ou autres démarches professionnelles) qui leur permettront de faire cela. Ainsi, j’ai moi-même laissé de côté mes études en histoire que j’aimais beaucoup pour des études en droit nettement plus difficiles parce que les perspectives d’emploi sont meilleures en droit. C’est un sacrifice que je fais pour mon éventuelle épouse & famille.
Comme pour les hommes, les choix éducationnels des femmes doivent ultimement être utiles à leur famille. Je connais plusieurs jeunes femmes chrétiennes qui ont été chercher des DEC techniques reliés à la médecine qui leur donnent un position acceptable sur le marché du travail en attendant de trouver un bon mari ; ces connaissances médicales pourront ensuite leur être utiles lorsqu’elles auront des enfants. Je connais aussi plusieurs femmes chrétiennes qui ont été chercher des bac en éducation ou en biologie et qui ont ensuite utilisé ces connaissances pour faire l’école-maison avec leurs enfants.
Dans toute l’histoire de l’humanité, les chrétiens protestants sont le premier groupe à avoir généralisé l’éducation des femmes (à commencer par l’alphabétisation). À ce niveau, tous les autres groupes humains n’ont fait que suivre l’exemple des protestants.
La seule chose qui me cause problème, c’est le cas où une femme irait chercher des diplômes qui ne servent aucunement à fonder et élever une famille. Par exemple : une femme mariée et en santé, ayant un mari capable de subvenir au besoins du couple, qui insiste pour aller chercher un post-doctorat en art abstrait, au détriment de l’impératif de fonder une famille. Là, ça ne marche pas.
J’en viens maintenant au rôle de l’homme dans l’éducation des enfants. Malgré que les rôles de l’homme et de la femme soient différents (et complémentaires), il y a un chevauchement indéniable entre leurs rôles. Pour ce qui est des volets affectif et disciplinaire de l’éducation, le père et la mère doivent travailler ensemble, et souvent le père comblera des besoins des enfants que lui seul sera en mesure de combler.
Pour ce qui est du volet intellectuel ou académqiue de l’éducation, je crois que ce rôle incombe d’abord à la femme, mais pas à 100 %. Personnellement, j’ai trois ans d’études supérieures en histoire, il est donc sûr et certain que je donnerai des cours d’histoire à mes futurs enfants, le soir ou la fin de semaine. Par ailleurs, je serai juriste de métier, je pourrai donc leur donner des petits cours de droit. En plus de les outiller pour la vie, cela me permettra de passer du temps avec eux et allègera la charge de ma femme.
Inversement, on voit par l’exemple de la femme vertueuse en Proverbes 31 que la femme peut aussi effectuer des activités ayant une vocation économique (ici commerciales) usuellement dévolues à l’homme. Or on voit qu’elle ne le fait pas juste pour elle-même, mais pour le bien-être de sa famille.
C’est sûr que ça implique des sacrifices, mais je vois les fruits dans plusieurs familles chrétiennes que je connais qui sont harmonieuses et prospères, c’est ce qui me motive à continuer dans cette voie.
Cordialement,
Que Dieu vous bénisse,
Scolaris Legisperitus
